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Parentalité Positive

 Ces derniers temps, j’ai fait l’expérience de petits exercices d’éducation positive, et comme dans tout apprentissage, il m’a fallu m’entraîner encore et encore pour bien connaître ma leçon…

J’ai voulu cette chronique pour transmettre ces petites (et grandes) choses de la vie quotidienne d’une apprentie maman, pour que mes découvertes servent à d’autres ou simplement pour partager.

 

Mon fils aura bientôt 2 ans. Voilà, le cadre du débat est posé.

Pour celles et ceux qui sont déjà passés par là, ou en ont entendu parler, il s’agit de la fameuse “période du non”. On retrouve aussi, assez largement répandues, les expressions comme “petite adolescence” ou “terrible two”. Tout un programme !

La question que je soulève est la suivante : comment peut-on demander à un enfant de ne pas dire “non” à tout, quand nous-mêmes vociférons à longueur de journée “non, ne touche pas ça”, “non, ne va pas là-bas”, “non, ça n’est pas le moment”, “non c’est non”, “je t’ai déjà dit non”, etc., etc., etc…. Un enfant n’est-il pas dans l’imitation de ses parents pour faire l’apprentissage de la vie ?

J’ai récemment découvert que tout un tas d’ouvrages sont apparus sur cette question, et c’est tant mieux. Je suis heureuse de savoir que nous commençons à nous poser ce genre de questions. J’ai fait quelques années d’études de psycho, et même de psychologie du développement du l’enfant, et jamais on ne nous a expliqué, à la fac, que nous pouvions exercer notre pensée créatrice en tant qu’adultes éducateurs. Il m’a fallu attendre ma propre expérience de maman pour découvrir cela. Si vous souhaitez que votre enfant ne fasse pas telle chose (parce qu’il serait en danger, par exemple) pensez-vous que cela soit la meilleure façon de procéder que de focaliser votre esprit sur cette chose que vous ne voulez pas qu’il fasse, en lui interdisant de la faire ? En adressant une pensée d’interdit à un jeune enfant, vous envoyez également une “forme-pensée”, c’est la version énergétique de votre pensée, que les petits enfants savent très bien capter. Donc si vous envoyez une forme-pensée d’interdit d’une chose, vous êtes sûrs que l’enfant va, lui aussi, focaliser son esprit sur cette chose !

Alors quoi faire ?

Petite mise en situation toute fraîche pour moi :

Votre enfant a décidé de jeter tout ce qu’il lui passe sous la main. Sans doute a-t-il besoin, aujourd’hui, d’expérimenter la gravité… et ça n’est pas qu’une boutade, car l’apprentissage des lois de notre planète sont réellement très importantes et difficiles pour nos enfants. Mais revenons à tous ces objets qui voltigent dans tous les sens depuis une heure !

Première méthode, assez classique : “non, il ne faut pas jeter les choses comme ça”, puis 10 minutes plus tard “tu vas finir par casser quelque chose, je t’ai dit non”, et 10 minutes encore plus loin l’enfant se retrouve au piquet, frustré et vous les nerfs en pelote !

Deuxième méthode : “tu as envie de lancer quelque chose, mais ces jouets sont trop durs, alors on va aller chercher ta balle en mousse, ce sera mieux, et je vais aussi jouer avec toi pour te montrer”, 10 minutes plus loin l’enfant joue dans la joie avec sa balle en mousse et vous… ben… vous jouez dans la joie aussi ! A aucun moment votre esprit ne s’est focalisé sur la chose interdite, votre enfant est simplement passé à autre chose.

Mais tout ça demande de l’entraînement, car nous obéissons à des schémas éducatifs pour lesquels nous avons été programmés. Il n’y a personne à blâmer, chaque culture, chaque peuple et chaque époque a ses imperfections. Je suggère simplement que nous levions le pied, de temps à autre, dans nos vies modernes qui filent à tout allure, juste prendre le temps de se regarder faire et de se poser au moins une question : voulons-nous vivre dans le stress ou dans la joie ?

Le reste suivra.

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